Les dimensions physiques et sensorielles

Troubles neurologiques physiques	Déficiences	Incapacités, limitations
	Syndrome pyramidal : Paralysie (complète ou partielle) d’un côté du corps (hémiplégie-hémiparésie) Modification du tonus (hypotonie/hypertonie spastique)	Difficultés à tenir debout, se déplacer (marcher, monter des escaliers), à utiliser les membres atteints dans de nombreuses activités de la vie quotidienne et interagir avec l’environnement. Apparition d’attitudes vicieuses indépendante de la volonté du blessé limitant sa mobilité.
	Troubles sensitifs : Anesthésie Hypoesthésie Hyperesthésie	Perte ou sensation exagérée de la perception du toucher, de la douleur, de la température et des positions des parties du corps dans l’espace.
	Troubles de la déglutition : Paralysie ou défaut de coordination des muscles de la déglutition	Risque de fausse route, infections pulmonaires.

Troubles sensoriels

Troubles visuels :

Baisse de l’acuité
Diplopie
Hémianopsie
Troubles occulomoteurs

Troubles auditifs :

Baisse de l’audition
Bourdonnements

Troubles du goût et de l’odorat : diminution ou perte

Mauvaise exploration de l’environnement, vision altérée.

Difficultés à percevoir les sons de l’environnement.

Entrave les capacités de communication, d’exploration de l’environnement sonore.

Sensibilité exacerbée à certains environnements sonores (bruit excessif, vibrations….).

Difficultés à identifier et reconnaître les différentes saveurs et odeurs (vigilance par rapport aux situations à risque : gaz, fumées…).

Troubles orthopédiques

Ostéomes :

Neuroalgodystrophie :

Rétractions :

Autres blessures ou facteurs ne relevant pas directement d’un dommage au cerveau mais compliquant le tableau clinique, des calcifications des articulations, limitant l’amplitude articulaire ou bloquant le mouvement.

Rhumatisme secondaire à un traumatisme touchant une articulation, limitant le mouvement et les déplacements.

Raccourcissement des tendons, blocage des articulations.

Troubles associés

Epilepsies secondaires :

Affections psychiatriques :

Addictions :

Tous ces facteurs peuvent compliquer l’accompagnement et l’évolution de la personne.

Les capacités de régulation et de contrôle sont souvent amoindries dans le cas d’une lésion cérébrale, les personnes cérébro-lésées ont donc plus de difficultés à avoir une consommation contrôlée.